Hormones et astrologie
Corrélations hormones et Astrologie
Les hormones sont des messagers chimiques du corps humain, elles permettent de s'adapter à des circonstances extérieures, elles induisent non seulement des modifications physiques et physiologique mais aussi des comportements, on peut vraiment les qualifier de traits d'union entre le physique et le psychique.
L' astrologie elle-même tente d'expliquer ces mêmes comportements, elle désigne pour chaque planète une série de fonctions.
Le propos ici est de comparer l'action des hormones à celle que l'astrologie attribue aux planètes.
Les différentes hormones et les planètes qui y correspondent
Voyons donc les principales hormones du corps, sur quelles fonctions agissent-elles, quels comportements humains induisent-elles, et à quelles planètes pouvons-nous les relier ?
N'oublions pas qu'il existe une quantité d'autres hormones que celles décrites ici, nous nous sommes bornés aux principales et à celles qui ont le plus d'impact au niveau comportemental.
Les hormones sexuelles
Commençons par la corrélation la plus évidente celle entre les hormones sexuelles et les planètes de la libido, Mars et Vénus.
Ces hormones sont la Testostérone, la Progestérone et les Œstrogènes. Elles sont issue du cholestérol, la progestérone est ainsi directement issue de cette molécule, elle se transforme en testostérone puis en œstrogène.
La Testostérone
La testostérone est le principal androgène, les hormones sexuelles mâles, elle est secrétée par les testicules (d'où son nom) chez l'homme et par les ovaires chez la femme, les glandes surrénales la secrète aussi en faible quantité. Comme on vient de le voir et malgré l'idée reçue, la testostérone est également bien présente chez la femme.
Cette hormone permet pendant l'embryogénèse l'apparition des caractères sexuels primaires mâles (formation des testicules et du pénis), pendant la puberté son augmentation permettra l'apparition des caractères sexuels secondaires mâles (pilosité, accroissement de la masse musculaire et des organes génitaux, voix grave et plus tard calvitie !). Chez la femme, la testostérone est donc la responsable de l'apparition de la pilosité. Elle fait partie des hormones anabolisantes, c'est à dire celles qui développent la masse musculaire.
L'action de cette hormone ne se limite pas à des changements de morphologie; elle permet également certains comportements. Le premier est l'appétence sexuelle, la testostérone est donc l'hormone de la sexualité, notamment masculine. Ensuite elle augmente l'activité et elle est surtout connue pour être mise en cause dans l’agressivité.
La testostérone est utilisée dans les cas de dopage, augmentant non seulement la masse musculaire, mais aussi l'esprit de compétition, l'agressivité et la résistance à la fatigue.
La corrélation avec la planète Mars et le signe du Bélier est évidente :
- Au niveau physique, la testostérone développe des caractéristiques typiquement martiennes : masse musculaire, largeur d'épaules, pilosité, allure masculine (il semblerait qu'un fort taux de testostérone, donne une mâchoire plus carrée, un visage plus rude)
- Au niveau comportemental, nous avons les principaux principes marsiens : activité, sexualité, agressivité, compétition.
La progestérone et les œstrogènes
En regard de la virilisante testostérone voici les hormones féminines : Progestérone et œstrogènes.
La Progestérone (dont le nom signifie "qui supporte la gestation") et Les Œstrogènes ("qui produisent l'œuf") sont synthétisées par les ovaires, les testicules et les surrénales.
Les variations de taux de ces deux hormones sont responsables chez la femme du cycle menstruel, le pic d'œstrogène entraînant l'ovulation, la production de progestérone permet au corps (et notamment l’utérus) de se préparer à la nidation et donc à la grossesse, l'effondrement du taux de cette dernière provoquera les règles.
L'œstrogène est tout d'abord responsable de l'apparition des caractères sexuels secondaires féminins, c'est à dire développement des seins, apport de graisse au niveau des hanches et des seins (et donc de la silhouette féminine en sablier), mais également maturation osseuse et protection cardiaque (ce qui explique le risque d'ostéoporose et l'augmentation du risque cardiaque après la ménopause car cette hormone n'est alors produite que plus faiblement).
Dans une moindre mesure que la testostérone, les hormones féminines sont aussi anabolisantes.
Au niveau du comportement, ces hormones augmentent également le désir sexuel, des études tendent à prouver que la femme cherche à se rendre plus séduisante lors du pic d’œstrogène. Notons que chez l'homme la testostérone seule ne suffit pas à donner le désir, il faut aussi des œstrogènes, il semblerait donc que la libido ne soit pas le fait de l'hormone dominante chez chaque sexe mais bien du concours des deux.
On sait également que ces hormones sont en relation avec la sensation de bienêtre; la sensation de nervosité que peuvent ressentir les femmes pendant les règles et la pré ménopause, moments de la vie où ces hormones sont au plus bas sont une manifestation de cette propriété.
Plus surprenant, des études ont montré qu'un fort taux d'œstrogène augmente la compétitivité. Il y a certainement un rapport avec la volonté de séduire, d'acquérir ou de conserver l'objet de désir.
Evidemment, ces deux hormones sont à mettre en relation avec Vénus et le Taureau :
_ Au niveau physique, elles donnent une allure typiquement vénusienne, corps en sablier, (et il semblerait aussi un arrondissement du visage et des traits plus doux), mais aussi une constitution solide car elles renforcent os, muscles, graisse et cœur (l’association graisse et muscle est d'ailleurs très Taureau !)
_ Au niveau comportemental, nous avons également des valeurs très vénusiennes avec l'appétence sexuelle, la séduction, le bien être, et également la compétitivité, qui ici serait peut-être à mettre en relation avec le caractère Taureau/Vénus d'acquisition des biens.
En conclusion on peut dire que les homologues hormonaux de Mars et Vénus sont aussi complémentaires que nos deux planètes de la libido
Les molécules de l'ombre et de la lumière
Une deuxième association évidente est l'analogie entre les luminaires et des molécules complémentaires : la sérotonine et la mélatonine.
Ces deux molécules sont comme les hormones sexuelles produites l'une par l’autre.
Ainsi la sérotonine est transformée en mélatonine, en réponse à l'absence de lumière.
La sérotonine
Elle est secrétée par certains neurones mais on la retrouve dans tout le corps (notamment dans le système digestif).
Bien qu'il soit encore difficile de déterminer son rôle dans le comportement, on sait que la sérotonine a un rapport avec la vitalité et la bonne humeur. Son déficit entraîne agressivité et dépression.
Elle a un rapport avec l'activité musculaire, la défense de l'organisme, l'humeur en générale et la température corporelle, qu'elle favorise dans tous les cas.
Associer cette molécule au Soleil est facile car elle augmente en présence de lumière, on sait que les dépressions saisonnières sont dues au déficit en sérotonine due à la faible luminosité hivernale. C'est la molécule de la vitalité, le sport d'ailleurs augmente sa production, le comportement "radieux" auquel elle est associé est également en accord avec la symbolique Solaire, ainsi que son implication dans l'éveil et l’activité.
La Mélatonine
La Sérotonine est transformée en mélatonine en l'absence de lumière, elle est surnommée "l'hormone du sommeil «, elle est également secrétée par la glande pinéale et la rétine.
C'est une hormone extrêmement importante, primordiale même, car elle régule la sécrétion de très nombreuses hormones, elle a donc un rôle globale d'équilibre de l’organisme.
Elle régule également l'humeur et provoque le sommeil, son augmentation lors des périodes sombres (donc la nuit) explique que l'on a tendance à s'endormir lorsqu'il fait noir. Cette hormone est donc la régulatrice des rythmes biologiques .Elle permet un sommeil facile et réparateur. Cependant son excès apporte l'asthénie (fatigue) et dépression.
Elle aurait un rôle anti oxydant et donc anti vieillissement, on sait qu'elle ne fait que baisser après l’adolescence.
Le lien entre cette hormone et la Lune est facile : les mots clefs sont nombreux : rythme, sommeil, humeur, fatigue et même jeunesse ! En plus cette hormone augmente la nuit ce qui augmente l'analogie avec l'astre nocturne par excellence !
Les Hormones Thyroïdiennes
La thyroïde est une glande sécrétrice de nombreuses hormones notamment T3 T4et TSH. Ces hormones ont la particularité d'être composée avec de l’iode.
Elles sont surtout connues pour les troubles occasionnés par leur déficit ou leur excès.
Les personnes souffrant d'hypothyroïdie (et donc de déficit), souffrent de fatigue, de dépression, prennent du poids alors qu'elles perdent l'appétit, ont toujours froid.
Au contraire, celles souffrant d'hyperthyroïdie sont hyperactives, agressives, perdent du poids alors qu'elles ont un appétit accru, ont toujours chaud.
On sait donc que ces hormones permettent l'augmentation du rythme cardiaque, l'activité musculaire, la fonte graisseuse.
On peut également rapprocher les effets de ces hormones du Soleil, puisque l'on a : activité, chaleur, vitalité. Même le type physique est en relation avec la silhouette solaire/Lion : plus de muscle et moins de gras.
Les Catécholamines et les planètes intellectuelles
Synthétisée par les glandes médulla surrénales et les neurones, nous allons voir les trois principales : la Dopamine, la noradrénaline et l’adrénaline.
Ces trois hormones sont aussi synthétisées l'une par l'autre, ainsi, la dopamine sera transformée en noradrénaline qui sera transformée en adrénaline. Ce sont des hormones qui permettent de répondre à un état de stress (en augmentant le rythme cardiaque et la tension artérielle).
La Dopamine
Voilà une hormone plutôt sympathique puisqu'elle a un rapport avec la sensation de plaisir, plus précisément avec le principe de récompense. La Dopamine est donc responsable du comportement permettant de rechercher, elle actionne le plaisir. Des drogues comme la nicotine et la cocaïne miment son effet, elle est donc stimulante, notamment intellectuelle car elle est surtout présente dans le système nerveux, elle accroit aussi l’attention.
C'est ainsi une molécule qui permet l'apprentissage, car en recherchant le plaisir de la récompense, elle pousserait à chercher la solution qui fera obtenir la récompense.
Elle intervient également dans la genèse des neurones, elle est donc facteur de la plasticité cérébrale.
On notera enfin que sa diminution est en rapport avec la maladie de Parkinson, la dopamine permet donc la coordination des mouvements.
Son excès par contre serait en relation avec des maladies psychiatriques comme la schizophrénie ou neurologiques comme le syndrome de Gilles de la Tourette (trouble de la communication), son excès pourrait traduire des idées, des pensées, qui vont trop vite, s'entrechoquent, s'éparpillent et ne pouvant donc pas être organisées dans le cas de la schizophrénie, mais aussi par des réflexes impossibles à canaliser au niveau de la communication dans le cas du syndrome Gille de la Tourette.
Mercure semble être la planète dont l'action se rapproche le plus de la Dopamine. Nous avons beaucoup de points communs, Mercure est bien la planète qui permet l'apprentissage, la recherche. Adaptation, habilité, réflexes, langage nous avons bien un ensemble de caractéristiques mercuriennes.
La Noradrénaline
Cette dérivée de la dopamine à des propriétés encore plus poussées.
Comme toutes les catécholamines elle augmente les pulsations cardiaques, augmente la tension, mais aussi contrôle les sphincters.
Elle permet l'état d'alerte, c'est à dire la faculté de se concentrer sur la source de stress pour s'y adapter, voire la résoudre. Elle augmente encore plus la vigilance, l'activité intellectuelle encore plus rapide, intense et efficace.
En négatif, elle aboutit à l'angoisse, au ruminement, elle apporte ainsi la fatigue chronique et l'insomnie. Enfin par une augmentation du stress et de l'angoisse, elle peut apporter la confusion par l'obnubilation.
Nous avons là un bon portrait de Cérès, planète de la raison, de l'adaptation aux réalités extérieures mais aussi de l'angoisse et de l'inhibition due à un excès de stress. L'analogie est également présente au niveau organique car l'hormone et la planète sont toutes deux en relation avec le contrôle sphinctérien.
L'Adrénaline
La plus puissante des catécholamines est secrétée en cas de danger et répond donc à l'urgence en préparant le corps à l'activité physique.
Encore plus que ses cousines, elle augmente les pulsations, la tension artérielle, la lipolyse (diminution de la masse graisseuse en vue d'une dépense d'énergie), la glycolyse (envoi de sucre dans le sang). Cette hormone est celle de la peur, elle prépare à la lutte ou à la fuite !
Même si dans un premier temps c'est à Mars que l'on pense, Uranus est plus qualifié pour être mis en relation avec cette hormone. Car elle agit en réponse à l'agression, alors que Mars est l'agression, Uranus et Adrénaline ont en commun cette faculté de lutter contre l'oppression, ou de fuir vers un endroit plus sûr. De plus l'Adrénaline permet aussi l'éveil intellectuel propre aux catécholamines, ce qui est également commun à Uranus.
En conclusion pour les Catécholamines, on peut dire que leur évolution suit celle de Mercure. En premier la Dopamine et les Gémeaux (Mercure "pur"), la noradrénaline et la Vierge (Mercure évolué devenant Cérès) et enfin l'Adrénaline et le Verseau (Mercure exalté ou Octave supérieur devenant Uranus)
L'insuline, Hormone de l'abondance
Certainement la plus connue des hormones, sa découverte et sa synthèse auront permis de sauver la vie des diabétiques .
Secrétée par le Pancréas (son nom vient de "insula', "île " en latin car secrétée par des amas cellulaires ressemblant à des îlots), la fonction principale de l'insuline est de transformer le sucre pour le stocker.
L'insuline est secrétée dès qu'il y a des aliments dans le tube digestif, elle permettra alors de stocker le glucose dans le foie, puis les muscles et enfin le tissu adipeux. Si l'abondance alimentaire continue, c'est l'insuline qui va transformer le sucre en acide gras et le stocker dans le tissu adipeux (en d'autre terme dans les hanches, cuisses, ventre et autres poignées d'amour !). Elle inhibe donc la lipolyse (la destruction du gras), mais à plus long terme elle inhibe également la destruction des protéines, c'est donc aussi une hormone anabolisante (favorisant la formation du muscle), elle à ce titre également utilisée dans le dopage.
Il est probable que l'insuline régule l'appétit, certainement en provoquant la sensation de satiété.
Il y a par contre peu de corrélation à l'heure actuelle entre insuline et comportement.
Cependant on peut rapprocher cette hormone de Jupiter par son action sur le stockage de nourriture, et le type de physique qu'elle favorise : Gras et muscle sont deux attributs du Jupitérien.
Symboliquement, cette hormone permet de s'adapter à l'abondance, ce qui est la fonction jupiterienne.
La Somatostatine, la régulatrice du corps humain
La somatostatine (que l'on pourrait traduire par " stagnation du corps") est secrétée par l'hypothalamus, l'intestin, le pancréas, et l'estomac.
La Somatostatine a de nombreux effets et tous sont inhibiteurs.
Elle diminue l'hormone de croissance, les hormones thyroïdiennes, les hormones gastro intestinales, l'insuline. Elle a pour rôle entre autre de mettre le système digestif au repos et diminue l'appétit.
Cette hormone est donc la grande régulatrice, on peut donc facilement la mettre en relation avec Saturne, qui est la planète inhibitrice par excellence, celle qui a un rôle de contrôle du psychisme. Tout comme l'insuline, il y a peu de corrélations connues entre la somatostatine et le comportement, mais on peut poser l'hypothèse qu'une hormone dont le rôle est d'inhiber la plupart des autres hormones conduirait à un comportement calme, en retrait, sur la réserve, bref, un comportement saturnien.
les Endorphines, du plaisir à la dépendance
Ces molécules sont assez célèbres, car elles sont réputées pour être les "molécules du plaisir", leur nom est une contraction de "endogène " et "morphine" il s'agit donc des "morphines intérieures ", elles sont présentes dans le cerveau mais aussi dans le système digestif et la moelle épinière.
Leur rôle est de diminuer la douleur, de diminuer le stress, elles provoquent une sensation de plaisir, d'euphorie, jusqu'à l'extase, au rêve éveillé, voire aux hallucinations. Elles apportent le bien-être, la plénitude, favorisent le sommeil.
Certains parlent même de sentiment de puissance, de grâce, de spiritualité. C'est notamment le cas des sportifs, car cette molécule est secrétée pour diminuer la douleur lors d'un effort prolongé, elle donnerait alors la sensation de se déplacer sans effort, de flotter.
Lors de l'agonie, il y aurait également sécrétion massive d'endorphine, c'est ainsi que les scientifiques expliquent les visions, le bien être que les gens ayant connu des NDE (Near Death Experience, expérience de mort imminente). On peut donc poser l'hypothèse du rôle de cette molécule dans les cas de martyrs semblant recevoir la grâce lors de torture.
L'endorphine agit en contraire des catécholamines, ces dernières répondent au stress pour agir, l'endorphine agit au contraire pour calmer l'angoisse, le stress, lors des expériences difficiles, voire terribles.
Mais l'endorphine n'est pas secrétée uniquement dans les cas de torture, les expériences agréables permettent aussi la libération de cette molécule du plaisir, que ce soit l'orgasme, la fête ou le chocolat !
Si les hormones sexuelles permettent le désir, les endorphines participent au sentiment amoureux durable
Enfin l'endorphine peut entraîner la dépendance, ainsi, il s'agit réellement d'une drogue interne, ce qui explique les cas de dépendance au sport par exemple ou au chocolat ! Evidement la morphine et ces dérivés (héroïne) provoque les mêmes effets dans des proportions bien plus grandes, avec la dépendance encore plus grande, et les effets dévastateurs bien connus de la toxicomanie.
Si on se contentait de l'appellation "molécule du plaisir", on pourrait se contenter de dire que l'endorphine est en relation avec Vénus, mais il faut chercher plus haut, à l'octave supérieure, car la description de l'endorphine est parfaite pour Neptune. Cette planète est celle justement qui permet l'extase, avec des sensations allant de la grâce à l'illusion, cette planète apaise, mais annule aussi la volonté comme cette molécule qui provoque la dépendance, l'association Neptune/drogue est connue, donc associer notre "drogue interne "avec cet astre est pertinent.
Le Cortisol, l'hormone de la survie
Secrété par les surrénales, le cortisol a pour rôle de libérer l'énergie en réserve dans l'organisme en vue de l'activité, la lutte, ou la fuite.
Il permet la dégradation des protéines, des graisses et du sucre des tissus pour que les nutriments se retrouvent directement disponibles dans le sang.
En stimulant la production des catécholamines, il augmente les pulsations cardiaques, la tension artérielles, la fréquence respiratoire.
Il a des effets indésirables notables, il ralentit les mécanismes de l'inflammation, de la réponse immunitaire, la cicatrisation et favorise l'ostéoporose.
Ainsi le cortisol prépare une défense intensive, la survie, même au prix de la fragilisation de l’organisme. Car pour le cortisol, l'important est la survie immédiate, de faire face au danger, les fonctions de constructions de l'organisme pouvant attendre.
Evidemment, Pluton semble tout désigné pour être en corrélation avec le cortisol. Car cette planète est bien celle qui va mettre en œuvre la survie, cette hormone peut être qualifiée de destructrice : on pourrait dire qu'elle détruit la maison pour récupérer des pierres à lancer sur les ennemis, concept très plutonien (opposition Taureau: construction/Scorpion : destruction)
les hormones de l'amour
Pour finir voyons le cas de l'Ocytocine et de la vasopressine, des hormones qui agissent sur la physiologie mais aussi le comportement social.
L'Ocytocine
Secrétée par l’hypophyse et l'hypothalamus, son nom signifie " accouchement rapide" car elle est secrétée pour provoquer l’accouchement. Elle permettrait à la mère de s'attacher au nouveau-né, elle est également secrétée lors de l'orgasme et entraîne l'attachement au partenaire.
On la désigne sous le nom d'"hormone de l'amour", elle donne une sensation de bienêtre, elle diminue le stress (diminution de la tension, des pulsations cardiaques), elle va donc diminuer l'agressivité, la sensibilité à la douleur. Par contre elle permet d'augmenter la sociabilité, la confiance en l'autre, dans le couple et dans la société, c'est donc une hormone apaisante, et pacifique.
Ces notions sont très récentes, mais une hypothèse est posée quant à son utilisation contre l’autisme, maladie psychiatrique se manifestant par un enfermement social, une absence d'affect et de communication.
Cette hormone est vénusienne, mais plus dans l'optique Balance, tandis que les hormones sexuelles femelles étant plus Taureau, on peut donc aussi la relier à Eris. Comme ce signe, l'hormone pousse vers l'autre dans un désir de paix, d’altruisme. Notons que son rôle dans l'attachement maternel est bien de l'ordre Balance et non Cancer, puisqu'il s'agit de s'intéresser à un autre que soit, l'Ocytocine jouant d'ailleurs le même rôle dans l'attachement "conjugale».
La Vasopressine
Egalement secrétée par l'hypothalamus et l'hypophyse, elle est également appelée "hormone anti diurétique" car son rôle premier est de réabsorber l'eau au niveau du rein.
Tout d'abord, comme le cortisol et les catécholamines, elle a pour fonction de s'adapter au danger, elle poursuit l'action de l'Adrénaline dans la durée, elle fait donc durer le stress (augmentation des pulsations, de la tension artérielle), elle fait donc partie de ces hormones de la lutte et de la survie.
On découvre cependant d'autres fonctions plus sociales. En augmentant le stress, elle permet de se focaliser sur l'être aimé. On a mis en évidence chez les rongeurs qu'un fort taux de vasopressine était en relation avec un comportement monogame, chez la femelle, elle permet un attachement à la progéniture encore plus fort que l’ocytocine. Chez l'homme des études tendrait à prouver la même chose.
Complémentaire de l'ocytocine, la vasopressine peut être assimilée à Mars, mais plus au niveau Scorpion, et donc à Pluton. Nous avons l'idée de survie, de lutte, mais également de passion. Il est intéressant de noter que l'amour simple est en relation avec une hormone qui détend l'organisme, tandis que la passion est en relation avec une hormone de lutte. Ce que l'astrologie a toujours affirmé en désignant la passion du côté de Mars et l'affection du côté de Vénus.
II) Hypothèses d'applications
Il n’est pas question de dire que c'est l'hormone qui provoque le comportement ou l'émotion, l'hormone est la traduction biologique d'un état psychique induit par un évènement extérieur. Ainsi lorsque l'on tombe amoureux, nous avons besoin d'hormones sexuelles, d'endorphine, d'ocytocine et de vasopressine pour le signifier à notre corps afin qu'il s'adapte, ce ne sont pas forcément ces molécules qui nous font tomber amoureux. Il en va de même avec les planètes.
De même, il est hors de question d'affirmer qu'une planète provoque la sécrétion d'une hormone. Ce serait là une affirmation dénuée de fondement scientifique et astrologique.
De plus les cycles des planètes lentes n'ont aucune mesure avec les cycles biologiques.
Les hormones sont synthétisées dans des cas précis, quand l'organisme en a besoin pour répondre à une situation précise. Par contre dans un état neutre, nous avons tous une sécrétion basale de toutes ces hormones, il s'agit de constantes biologiques. Toute constante biologique possède une moyenne mais aussi des bornes hautes et basses ; Par exemple la température du corps humain est classiquement décrite comme étant de 37, mais en réalité elle est considérée normale de 36 (35.5) à 37.5 (voire 37.7). Pour les hormones, c'est pareil, le taux normal varie entre la borne haute et la borne basse.
C'est là qu'on peut émettre une hypothèse, est ce qu'une personne marquée par une planète aurait-elle une sécrétion d'hormone dans la moyenne haute, en d'autre terme, est ce qu'un marsien a un taux de testostérone globalement plus élevé qu'un lunaire ?
Vérifier cette hypothèse ne serait pas facile, en effet il faudrait sélectionner une population de personne ayant un Mars franchement dominant (du genre Conjonction Soleil Mars sur l'Ascendant Bélier) et faire des prises de sang pour vérifier le taux de testostérone. Voilà un protocole qui serait difficile à mettre en place !!!!!
Notons enfin, que le taux de l'hormone n'est pas le seul à jouer, ce qui est important, c'est le nombre de récepteurs à cette hormone, car même si vous avez un fort taux en hormone, si vous n'avez pas beaucoup de récepteurs, cette hormone sera inactive .Le problème est encore plus ardu car on ne trouve pas le taux de récepteurs aussi facilement que le taux d'hormones, et dans l'état actuel d'acceptation de l'astrologie, il est à parier qu'aucun médecin n'acceptera de participer à un tel protocole !
En conclusion on pourrait dire qu'il y a certainement un rapport, au moins d'analogie entre les planètes et les hormones et qui sait peut-être un jour trouverons nous notre thème astral dans une prise de sang.
Commentaires (9)
- 1. | 20/11/2019
- | 07/12/2019
- 2. | 09/12/2018
Je suis atteinte d'une maladie auto-immune depuis l'âge d'un 1 an et demi et je prends des traitements à base de cortisone depuis toute petite, mon corps est en guerre perpétuelle ! Ces derniers temps, je sens que je faiblis et j'ai parfois l'impression que la fin approche...mais je vis encore. Je n'ai aucune planète en Scorpion, il n'y a que Chiron. Quant à Pluton, il se trouve en Sagittaire, en Maison 12 (la maison des maladies). Je me demande si cela n'aurait pas un lien ?
Enfin...quoi qu'il en soit, cet article est merveilleux ! Bravo pour ce travail de recherche !
- | 12/12/2018
- 3. | 26/09/2016
- 4. | 11/06/2016
- | 23/06/2016
- 5. | 07/06/2015
Merci pour la lumière
- | 08/06/2015