Horreur pour le Capricorne
Cauchemars et monstres du Capricorne
Les Cauchemars du Capricorne : "Jamais seul"
Quand on est Capricorne, on est sérieux, réaliste, on ne perd pas son temps en futilités .Se faire peur avec des monstres en latex (même en 3D) ou de l'hémoglobine à la sauce tomate, c'est bon pour les gamins. Leur sens pointu de l'ironie les ferait même sourire face à ces contes d'horreur. Comment peut-on décemment avoir peur face à quelque chose qui n'existe pas ?
Certes, il est peu probable de rencontrer un jour des vampires, des zombies, ou des loups garous (quoique ...), il s'agit sans doute d'histoires, de légendes. Mais parmi toutes ces légendes, il y en a qui sèmeraient presque le doute dans l'esprit si rationnel des Capricornes : les histoires de fantômes !
Les fantômes sont de toutes les créatures les plus récurrentes dans les cultures du monde entier. Tout simplement car il s'agit peut-être de la seule créature "probable" de tout le folklore, car il faut bien répondre à cette question qui turlupine l'humanité depuis sa naissance : "que deviennent les morts ?". Comble du comble, le fantôme réussit le paradoxe d'être la plus immatérielle des créatures et d'être celle dont l'existence est la moins fantaisiste. Même le plus sceptique des Capricornes ne peut nier sans mauvaise foi que les fantômes existent peut être...ou alors, ils ne peuvent nier que " je ne crois pas aux fantômes, mais ils me font peur !"
C'est donc tout d'abord cette paradoxale rationalité des spectres qui angoisse nos Capricornes, ils mettent à mal leur sens si bien rodé de la réalité.
Mais ce n'est pas tout, le fantôme est l'incarnation de la culpabilité, torture que le Capricorne s'inflige avec constance. Même si il ne s'agit pas d'une histoire horrifique, le chant de Noël de Charles Dickens maintes fois porté à l'écran, est la parfaite incarnation de ce malaise Capricorne. Avare, acariâtre, rabat joie, sans pitié, Ebenezer Scrooge est le parfait méchant Capricorne. Voué à la damnation, il se voit offrir une chance de se racheter par le spectre de Jacob Marley, son ancien associé, condamné à errer pour l'éternité en punition de sa cupidité. Le Capricorne a toutes les chances d'être mis mal à l'aise par ce fantôme qui pointe les défauts les plus exécrables de son signe ! Notons au passage que l'histoire se passe à Noël, fête du solstice d'hiver, donc fête Capricornienne par excellence.
Scrooge recevra la visite de trois autres esprits, les fantômes des Noëls passé, présent et futur : parfait pour le Capricorne, le signe le plus ancré dans le temps par le truchement de son maître Saturne. Voilà, notre Capricorne face aux erreurs de son passé, à sa monstruosité présente et à son avenir solitaire ainsi que sa mort pitoyable. Ce merveilleux conte est une belle histoire de Noël doté d'une belle morale, ce qui réconfortera nos Capricornes justes et droits.
Donc nos ectoplasmes sont du genre culpabilisants, ils ont surtout un énorme défaut qui horripile le Capricorne, ils sont toujours là ! Pas moyen d'être tranquille, si vous fermez la porte, ils la traversent, pas la peine de se réfugier derrière un mur, même en béton armé, même en titane, ils viendront quand même vous parler. Et c'est bien la chose qu'un Capricorne ne supporte pas : l'intrusion ! Signe solitaire, il a besoin de périodes plus ou moins longues de retraite, où il ne parle pas, ne pense pas aux autres, bref, où on lui fout la paix ! Mais un fantôme, c'est obstiné, obnubilé par son message à transmettre, spectre ou émanation n'arrêtent pas de venir vous harceler jusqu'à ce que vous leur répondiez enfin et accédez à leur demande. Ils vous racontent leur histoire, leur vie misérable ou leur fin atroce et vous vous sentez obligés de compatir. Bien sûr, le Capricorne n'a pas un cœur de pierre, mais ce n'est pas lui non plus qui va pleurer sur toute la misère du monde. Et voilà qu'un fantôme vient lui tirer les larmes aux yeux pour qu'en plus il fasse quelque chose pour lui. C'est que c'est occupé un Capricorne, il a le monde à diriger ou une encyclopédie à remplir, pas le temps de s'occuper d'un macchabée qui a besoin de mettre en ordre son passé.
Un fantôme ça ne vous laisse jamais seul, et ça vous demande de faire des choses pour lui.
C'est tout le scénario de "Gothika", réalisé par Matthieu Kassovitch où la superbe Halle Berry incarne Miranda, une brillante psychiatre harcelée par le fantôme d'une jeune fille assassinée qui ne lui laisse pas un seul instant de répit. Le spectre vengeur en vient à la posséder, la psychiatre tue sous son emprise son mari à la hache et se retrouve enfermée dans son propre service. Dans sa cellule capitonnée, le fantôme continue de lui rendre visite, elle ne la laisse jamais seule et lui prouve bien en lui lacérant le bras, formant les lettres "not alone" dans ses cicatrices. La psychiatre devra alors comprendre les étranges messages de cette jeune fille pour résoudre son meurtre et comprendre la réelle signification de l'angoissante maxime sur bras. Le Capricorne obsédé par cette phrase, pourrait-il dépasser sa signification évidente pour comprendre que la fille n'est "pas seule" à avoir été assassinée et que son meurtrier n'est "pas seul" non plus ....
Ce qu'il y a quand même de rassurant avec nos fantômes c'est que finalement, ils sont comme nous : normal, ils étaient humains, et peut être deviendrons nous, nous même fantômes. La plupart du temps, même si ils ont du mal à se faire comprendre, même si ils ont la rage, ils veulent juste obtenir réparation avant de vous laisser (enfin) tranquille.
Mais dans "jusqu'en enfer", la créature incriminée n'est pas un fantôme, et ce qu'elle veut, ce n'est rien d'autre que votre âme !
Certes, la "Lamia" du film n'a plus le prétexte de rationalité du fantôme, mais le film joue tellement avec les symboles et les significations Capricornes qu'il pourrait bien les effrayer.
Nous suivons la jolie Christine (Alison Lohman) spécialiste en crédit immobilier qui a eu le malheur de refuser un énième prêt à cette vieille gitane, Mme Ganush, l'obligeant à la supplier à genou pour éviter la misère. Inflexible, elle refuse le prêt, préférant se faire bien voire par son boss en vue d'une promotion. Mais la gitane n'a pas dit son dernier mot, dans une scène d'une rage folle, elle lui lance une malédiction terrible : elle lâche sur elle la Lamia, un démon. Notons tout d'abord que les défauts qui sont punis ici sont l'avarice, la cupidité, le manque d'empathie, vices attribués au Capricorne. Bien sur nos amis à cornes et à écailles ne sont pas tous des requins de Wall Street, mais ils ont la réputation souvent justifiée de faire passer leur carrière avant les considérations émotionnelles. Tant pis pour eux, les démons adorent les cupides !
Mais la Lamia ne se contente pas d'arriver et de prendre votre âme, non, se serait trop simple. Elle va d'abord un peu s'amuser avec vos nerfs, elle se donne trois jours pour vous harceler, de plus en plus pressante, de plus en plus oppressante. Simple insinuation au début, elle devient tapageuse, violente, elle ne vous laisse aucun répit jusqu'à l'exécution finale où elle vous traîne aux enfers. Cauchemar suprême du Capricorne : être harcelé avant d'être puni.
Il faut dire que le Capricorne a un certain sens de l'éthique, il se veut moral et est fier de sa rectitude. Il ne comprend pas le châtiment alors que la jeune femme n'a fait que son boulot (il est vrai que la punition est quelque peu disproportionnée...). Le Capricorne est un peu orgueilleux, il se plait à penser qu'il est quelqu'un de bien, il se verrait plutôt avec une auréole lui qui est si sage et respectueux des lois. Or le voilà traîné en Enfer pour avoir justement respecté les lois de notre société...mais pas celle du cœur qui veut qu'on ne mette pas dans la misère une vieille femme.
Nous nous amuserons quand même de cette scène d'exorcisme où la Lamia prendra la parole en possédant un bouc, symbole du signe, histoire de marquer un peu plus le pli, au cas où nos Capricornes n'auraient pas compris qu'on parle d'eux !
Nous vous sentons sourire, chers Capricornes, vous n'y croyez pas n'est-ce pas ? Vous avez sans doute raison...mais ...attention, derrière vous ..."je vois des gens qui sont morts....."
Les monstres du Capricornes : les Moralisateurs
Gouvernés par Saturne, le "grand maléfique", le vieux monsieur sombre et sinistre, le dévoreur de mômes représenté par la faucheuse en personne, les Capricornes disputent avec les Scorpions le premier choix pour les monstres. Le Capricorne est ce méchant à l'ancienne, grand, osseux, drapé dans sa cape noir qui déclame du Shakespear pour rappeler à quel point l'humanité est une lie infâme qui mérite le juste châtiment qu'il s'apprête à lui donner. Pour le monstre Capricorne, la mort, la souffrance sont les conséquences de notre médiocrité. Après tout, si à leur exemple nous avions réussi à nous élever au-delà de nos vains sentiments et nos puériles émotions, ils n'auraient pas été contraints d'appliquer la sévère justice.
Le prototype du monstre Capricorne est Jigsaw, le tueur aux énigmes. Il ne manque quasiment rien, incarné par le terrifiant Tobin Bell particulièrement dérangeant, ce psychopathe n'en est pas un. Il est juste exaspéré par la bassesse de ces concitoyens. Il veut juste donner une bonne leçon au monde : si vous n'arrêtez pas de vous droguer, négliger votre famille, vous apitoyer sur votre sort, profiter des plus faibles que vous, vous finirez : mutilé, torturé, la mâchoire arrachée, pendu à un fil de fer, la tête vissée, la face explosée, carbonisé, déchiqueté par des barbelés ...on en passe et des meilleurs (enfin des pires !).
Ce monsieur respectable, plein de bonnes intentions est juste désespéré car il est condamné par un cancer (la maladie, pas le signe polaire du Capricorne !), n'ayant pas la chance de pouvoir profiter de la vie, il en veut à ceux qui gâche la leur. Ça peut se comprendre, disons que si le constat est juste, la méthode est peut être un poil sévère !
Jigsaw incarne vraiment la fonction saturnienne : poser des épreuves pour nous faire grandir. C'est le but des énigmes mortelles, nous dépasser pour se rapprocher de la perfection. Il y a toujours moyen de s'en sortir, il faut pour cela utiliser les qualités Capricorniennes : patience ( par exemple pour trouver le bon code parmi les innombrables inscrits sur le mur), sang-froid ( par exemple pour trouver la clef dans les entrailles d'un corps), détachement (par exemple pour comprendre qu'il ne faut pas tirer sur celui à qui vous en voulez à mort), réflexion (par exemple pour comprendre qu'on peut tous s'en sortir plutôt que d'entrer en compétition) et parfois sacrifice (d'un membre le plus souvent, souvenez-vous que pour se couper le bras, la hache, c'est plus efficace !).
Mais sa méthode marche, la junkie Amanda deviendra clean après une "Sawthérapie", ça marche tellement bien qu'elle deviendra l'assistante et l'élève assidue du monstre. C'est en cela qu'il se rapproche encore plus du Capricorne, c'est que de meurtrier, il devient vite un maître, un enseignant qui fait des émules : Amanda et le détective Mark Hoffman, sont ses pupilles et admirateurs. Mais en bon maître Capricorne, il testera aussi ses élèves et les soumettra encore à ses énigmes et à son impitoyable jugement, que voulez-vous, face à un maître Capricorne, on n’est jamais assez parfait !
L'esthétique de Saw se rapproche aussi beaucoup de l'univers Capricorne, Jigsaw adore les mécanismes précis, les engrenages rouillés où tout s'imbrique comme une horloge fatale, ce qui en fait un symbole Saturnien parfait. Il aime aussi à l'occasion rendre angoissant des symboles enfantins comme son clown fétiche, cette marionnette qui parle pour lui, ou comme ce carrousel mortel que l'on peut voir dans "Saucisse" ...euh..."Saw 6". Or l'enfance est le domaine du Cancer, signe polaire du Capricorne qui pour le coup transforme la nostalgie en symbole d'horreur.
Moralisateur impitoyable, voulant dresser ses contemporains à la perfection, Jigsaw restera l'un des monstres Capricornes les plus marquants.
Un autre monstre qui sévit dans de nombreuses suites nous rapproche du Capricorne, l'adorateur de la souffrance, le pape du gothique, la chef des Cénobites : Pinhead !
Le monstre héros des "Hellraiser" est déjà Capricorne par son look : grand, mince, moulé dans sa robe de cuir noir, la face blême quadrillées au millimètre près par des aiguilles, nous sommes encore dans une esthétique Capricorne. Les Cénobites sont des créatures difficilement définissables, plus proches du signes des Poissons (nous les reverrons dans ce signe) mais leur grand chef est indiscutablement Capricorne. Comme tous ses semblables, Pinhead a été humain, il a ouvert ce mystérieux cube qui l'a envoyé dans cet enfer singulier où il fut transformé en Cénobite. Première conséquence, il se détacha complètement de ses émotions, de ses affects, de ses attachements et de sa mémoire, en gros de tout ce qui peut le rapprocher de la Lune, planète en exil en Capricorne. Ensuite, il prendra naturellement la tête des Cénobites, le Capricorne étant naturellement appelé à être le dirigeant, c'est un signe de pouvoir, au charisme froid. Enfin, on aura l'occasion de le voir déclamer ses fameuses tirades sur l'inanité de la race humaine, la vaine agitation de nos vies et de nos motivations, un vrai discours de Capricorne cynique, mais convaincant, autant le suivre pour devenir l'un d'entre eux !
Le film culte "Seven" de David Fincher est certes un thriller et ne contient pas d'élément fantastique, mais on peut bien qualifier le tueur qui y sévit de monstre, magistralement incarné par Kevin Spacey. Cet inconnu appelé John Doe, (c'est ainsi que l'on nomme les gens sans identité aux Etats Unis) a décidé de donner une grande leçon de morale au monde. Chrétien fanatique, il a décidé d'illustrer les 7 péchés capitaux par un meurtre atroce. Il punit un pécheur en lui faisant subir les pires tortures inspirées de ses lectures biblique afin de rendre la punition divine palpable, réelle. Il ne tolère plus que nous tolérions " le petit péché quotidien". En cela, il est bien Capricorne par ce désir d'élever l'humanité vers la perfection morale (sa perfection morale). L'intolérance, le manque d'indulgence sont des traits régulièrement reprochés au Capricorne, John Doe en fait ici une effrayante illustration . Ce qui le rapproche encore d'avantage du Capricorne est qu'il n'épargne personne, pas même lui ! Le Capricorne est le signe de la culpabilité, et John Doe culpabilise d'éprouver l'envie, ce péché si infâme et si contraire à sa nature de Capricorne stoïque. Il sera donc la dernière victime de sa terrible machination, laissant derrière lui son message moralisateur.
Ils en ont pas l'air comme ça, ces mignons petits chérubins blonds platines, mais ils sont bien Capricornes. Ce sont les enfants du "village des damnés", ils sont nés tous en même temps, au même moment, à la même seconde (mais les scénaristes n'ont pas précisés leur thème astral, dommage !). Arrivés par une immaculée conception, ils arrivent comme des petits anges envoyés par on ne sait qui pour coloniser la Terre. Tout est prévu, ils sont déjà en couple, ils ont une intelligence hors du commun et des pouvoirs psychiques encore plus terrifiants. Déjà redoutables bébés, ils vont en grandissant devenir quasiment invulnérables, leur capacités à contrôler l'esprit humain leur permet de dicter chaque mouvement à leur victimes, transformant l'importun en marionnette, lui faisant commettre meurtres et suicide.
Ils sont de futurs dictateurs de la race humaine, ils ont pour dessein de diriger le monde et se servent de ce village comme d'un camp d'entraînement à l'autocratie. Cette volonté de pouvoir sans partage et sans pitié est parfaitement dans la lignée Capricorne, signe autant porté vers l'autorité qu'il se détache de l'empathie. En effet, la première caractéristique inquiétante de ces enfants, est leur absence complète d'émotivité, de compassion. Les habitants qui les ont élevés comme leurs enfants n'ont à attendre aucune gratitude de ces angelots, ils ne sont là que pour les servir ! Par contre, gare à l'importun qui les contrariera ou les blessera, même par inadvertance, en bon moralisateurs Capricornes, ils l'obligeront à s'infliger la même peine : Maman t'a brûlée avec une soupe un peu trop chaude? Oblige donc là à plonger sa main dans la casserole brûlante, bien fait pour elle, elle n'avait qu'à faire attention !
Autre trait bien Capricorne, nos blondinets ont un mépris froid et franc pour l'humanité, pathétiques créatures émotionnelles que nous sommes ! Signe élitiste qui maîtrise sa personne comme personne, le Capricorne a parfois une fierté mal placée qui le pousse à regarder de très haut ceux qui ont gardé un peu de légèreté. Nous aurons droit aussi à ces tirades Capricorniennes sur l'absence de sens de nos vies, l'inutilité de l'affectivité humaine source de notre perte....et blablabla...encore que ce discours vienne d'un cancéreux ou d'un démon millénaire passe encore, mais là se sont carrément des mômes qui nous le serve, c'est que pour un Capricorne bien né, le mépris n'attend pas le nombre des années !
Si le premier film en noir et blanc, véritable référence du genre est très sombre et pessimiste (et donc très Capricorne), le remake avec Christopher Reeve apporte une modification intéressante pour notre analyse. Dans ce deuxième film, un enfant est mort-né, alors que dans l'œuvre originale chaque enfant avait son partenaire attitré, cette fois, l'un d'entre eux se retrouve sans compagne. Le plan Capricorne parfaitement mis au point a donc une faille : un garçon se retrouve seul. Le couple est symboliquement relié au signe de la Balance, signe en carré et particulièrement contradictoire avec le Capricorne, signe solitaire. En prévoyant de mettre les gamins par paire les mystérieux commanditaires avaient pour but de créer non seulement les futurs couples de reproducteurs mais aussi de créer une plénitude qui interdit l'ouverture à l'autre (encore la fonction Balance). Or ce petit se retrouve seul dans un groupe où tout est deux, il en ressent de la souffrance et aussi de la frustration, émotion typiquement Capricorne. Mais par ce douloureux chemin, des émotions finissent par naître en lui, et ça agace les autres qui lui reprochent son manque d'inhumanité. Rejeté, il fait comme tout bon Capricorne, il se détache de sa soif de pouvoir et de contrôle et devient réellement humain, tournant le dos à sa race et sauvant sa mère, la seule qui l'aimait, reliant enfin le signe du Capricorne au signe du Cancer, en passant par le signe de la Balance. Pour les autres ? Et bien ils passeront par la case Bélier (le dernier de ses signes cardinaux) dans une grande explosion !
Ce monstre culte ne déclamera pas de grandes tirades, les millénaires passés dans son sarcophage lui ont rendu la langue un peu sèche ! Abordons maintenant les Momies : ce n'est pas vraiment le comportement de la momie qui nous fait penser au Capricorne mais l'accumulation de symboles en rapport avec le dixième signe. C'est tout d'abord le mort vivant le plus ancien, il date de l'Egypte antique, donc d'environ 4000 ans ! Elles ont été faites pour défier le temps, l'éternité étant le symbole saturnien par excellence. Elles sont desséchées, qualificatif élémentaire que l'on a fait de tout temps correspondre au Capricorne. Mais n'importe qui n'est pas momifié, il s'agit la plupart du temps de quelqu'un du gratin égyptien, donc de l'élite, et surtout de la famille royale et bien sûr du Pharaon. Une momie, c'est un mort vivant jet set, et donc c'est très Capricornien de faire partie de dessus du panier !
Sans toutefois être de réelles moralisatrices, les momies, sont des gardiennes des secrets et des trésors de la pyramide, gare au pilleur de tombe qui tombera nez à bandelettes avec la redoutable créature. Il subira la terrible malédiction, c'est que, après des millénaires à dessécher dans un sarcophage, un monstre Capricorne, ça a une furieuse envie de rendre la justice.
Notre dernier monstre Capricorne montre que ce signe est aussi celui de l'humour (noir, certes). Quasiment aussi desséché que nos momies, mais bien plus bavard, voici le gardien de la crypte ! Nous avons le plaisir de le rencontrer comme conteur dans chacun des épisodes de la série horrifique " les Contes de la Crypte". Ce personnage est un Capricorne drôle et cynique, particulièrement extraverti pour son signe, mais il ne fait pas si tâche que ça à côté des terrifiants Jigsaw et Pinhead. Tout d'abord, son physique est tout particulièrement Capricorne, c'est un cadavre desséché, squelettique, il ne reste plus qu'une peau tannée, en lambeau sur ses os. Bien sûr, les Capricornes n'ont pas tous un physique digne de Squelettor, mais ce signe favorise la maigreur et le squelette est la partie de l'anatomie qui lui est consacrée.
Un cliché tenace sur nos amis Capricornes rapporte qu'ils n'ont aucun sens de l'humour, c'est une grave erreur car ce signe en donnant le détachement, un esprit aiguisé et un certain cynisme est tout naturellement porté sur l'humour et l'ironie. De plus on sait que le Capricorne a un sens certain de la tristesse, or on sait aussi que tous les clowns ont une grande tristesse en eux qu'ils transcendent en rire. Voilà pour notre gardien qui après des siècles à se momifier a su trouver suffisamment de détachement pour prendre la mort du bon côté !
Le Capricorne a un côté grand père ou grand-mère qui aime raconter des histoires pleines de bon sens à ses petits-enfants, c'est exactement ce que fait le gardien de la crypte : il est le narrateur et le présentateur de ces contes à frémir, une sorte de père Castor pour Halloween ! C'est que les contes de la crypte ont toujours une petite morale, puisqu'ils se terminent invariablement mal, on apprend entre deux giclées d'hémoglobine qu'il ne faut pas être cupide, orgueilleux, envieux, qu'il ne faut pas voler ou tuer...car tous les personnages des contes se mettent dans ces dramatiques situations à cause de leurs vilains penchants, ce que le gardien ne manquera pas de souligner entre deux rires ironiques. Comme quoi, on a beau être un monstre rigolo, on en reste pas moins moralisateur quand on est Capricorne !
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- 1. | 27/03/2019